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Par GUELTAN le 1 Avril 2010 à 23:07
PSP *
Oraison de la raison
Prières célébrées
Passions emmurées
Peurs anéanties
La raison devient oraison
Ni de larmes, ni d'espoirs
Ni de génuflexions
La raison oublie
Les mots, les sons
Vide, l'espace se vide
Oraison sans raison
Fleurs d'été fanées
Tête éloignée
Corps abandonné
Parole éteinte
Esprit défunt
Le caveau se creuse
Gestes lents
Désarticulés
Le corps avance
Et tombe anéanti
(* PSP: paralysie supranucléaire progressive)
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Par GUELTAN le 29 Octobre 2009 à 22:21
Jaurès s’effondre et la guerre éclate.
Les hommes garances, Joffre à la guerre.
Gallieni presse les taxis automates,
Nivelle plie au chemin, Verdun vaut l’enfer.
Cendras laisse un bras dans la casemate,
Péguy et les autres vers le cimeti-ère.
Dans les champs de Jean la moisson se dilate,
Foch à Saint-Gond, des vies dans les tourbi-ères.
Les hommes vont vers la Marne et se battent,
Proust écrit toujours, le Goncourt il espère,
Le rude Clemenceau que le tigre flatte.
Les mères silencieuses et volontaires,
Mata Hari, divine puis scélérate !
A Paris, la môme Piaf met pied à terre.Cendrars, par Amedeo Modigliani (1917).
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Par GUELTAN le 21 Octobre 2008 à 21:03Doucement, je caresse ta joue rieuse
L'horizon perdu dans l'abîme de tes yeux
Que tu sois sagittaire ou Capricorne
Je m'en fous, demain je repartirai
Là bas, au pays derrière les océans.
Aurélia, tu danses et danses encore
Aux rythmes endiablés d'un tam tam.
Aurélia, tu chantes et chantes encore.
Tes hanches s'allongent et se cambrent,
Tu disparais, cachée par des doigts magiciens.
Derrière le rideau des ombres se dessinent
Des gestes diaboliques enfantent en cette nuit
Des ombres fragiles de lait et de miel.
Dans mon imaginaire étoilé naissent des femmes
Aux silhouettes fragiles d'eau et d'argile.
Aurélia, je tangue sur une mer de nuages
Navires d'étoiles, de soleil et de lune.
Et voilée d'une fumée blanche d'humidité
Je t'ai vu disparaître ,ma belle Aurélia.
Je pleure et mes larmes écrivent ton nom.
Dès l'aurore s'efface le rêve inachevé,
Le regard encore rivé sur le timide levant
Et le songe rangé au ponant d'une nuit d'été.
Pourtant, j'entends encore l'écho envoûtant
Du tam-tam du pays derrière les océans
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Par GUELTAN le 16 Octobre 2008 à 22:37Allongé
Debout
Vertical
La terre tourne
Le corps s'incline
Tangente
Allongé
Couché
Horizontal
Angle droit
Hypoténuse
Carré incertain
Théorème encore
Cosinus au rapport
Sinus au front
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Par GUELTAN le 6 Juillet 2008 à 10:47Des pierres lourdes
rondes
s'enroulent
se déroulent
éclatent
fragments
irisés
flammes de pierres
rougies
braises ardentes
abrasives
feux de pierres
liquides
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