Doucement, je caresse ta joue rieuse
L'horizon perdu dans l'abîme de tes yeux
Que tu sois sagittaire ou Capricorne
Je m'en fous, demain je repartirai
Là bas, au pays derrière les océans.
Aurélia, tu danses et danses encore
Aux rythmes endiablés d'un tam tam.
Aurélia, tu chantes et chantes encore.
Tes hanches s'allongent et se cambrent,
Tu disparais, cachée par des doigts magiciens.
Derrière le rideau des ombres se dessinent
Des gestes diaboliques enfantent en cette nuit
Des ombres fragiles de lait et de miel.
Dans mon imaginaire étoilé naissent des femmes
Aux silhouettes fragiles d'eau et d'argile.
Aurélia, je tangue sur une mer de nuages
Navires d'étoiles, de soleil et de lune.
Et voilée d'une fumée blanche d'humidité
Je t'ai vu disparaître ,ma belle Aurélia.
Je pleure et mes larmes écrivent ton nom.
Dès l'aurore s'efface le rêve inachevé,
Le regard encore rivé sur le timide levant
Et le songe rangé au ponant d'une nuit d'été.
Pourtant, j'entends encore l'écho envoûtant
Du tam-tam du pays derrière les océans