• Une porte ouverte

    A la couleur de tes yeux j'éclaire les routes
    vers des cathédrales d'étoiles scintillantes
    ou bien des voûtes Altesses sans royaume.
    Elles se croisent et s'emmêlent à l'infini,
    aquarelles et tissages de toiles et voiles
    gonflées tout autour des éthers de la terre.

    Et main dans la main, faisons une ronde,
    sur les sentiers et les chemins vagabonds.
    Chacun, être singulier puis soudain pluriel,
    d'un bout à l'autre de la terre, une ronde,
    un chant d'adieu aux armes, aux bombes,
    une porte ouverte à l'infini des couleurs.

    Parfois, elle tourne la sphère, à l'envers.
    Toi, l'enfant des rues, la femme réprimée,
    le vieillard scrutant les horizons des ports
    vers des nefs marines aux vents mauvais.
    Dansons la farandole d'une harpe éolienne
    et ensemble, partageons les mots et le miel.

    Sur les routes de soie ou pistes désertiques,
    nous parcourons le monde en une ronde,
    vers des capitales ou des villages oubliés,
    d'abris, d'îles en dérive d'exils salvateurs.
    Je suis toi, l'autre coté du miroir des images
    Et quand tu es l'aube, je suis le crépuscule.

    Peuples de peaux des grands froids polaires,
    nomades des oasis et dunes des sables chauds,
    je vois rire les fous, sourire les amants secrets.
    Tu es l'autre berge de la rivière, amont ou aval
    et d'une onde agile, ton parfum exalte le monde.
    Ensemble, pétrissons le pain lunaire.

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