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Doucement, je caresse ta joue rieuse
L'horizon perdu dans l'abîme de tes yeux
Que tu sois sagittaire ou Capricorne
Je m'en fous, demain je repartirai
Là bas, au pays derrière les océans.
Aurélia, tu danses et danses encore
Aux rythmes endiablés d'un tam tam.
Aurélia, tu chantes et chantes encore.
Tes hanches s'allongent et se cambrent,
Tu disparais, cachée par des doigts magiciens.
Derrière le rideau des ombres se dessinent
Des gestes diaboliques enfantent en cette nuit
Des ombres fragiles de lait et de miel.
Dans mon imaginaire étoilé naissent des femmes
Aux silhouettes fragiles d'eau et d'argile.
Aurélia, je tangue sur une mer de nuages
Navires d'étoiles, de soleil et de lune.
Et voilée d'une fumée blanche d'humidité
Je t'ai vu disparaître ,ma belle Aurélia.
Je pleure et mes larmes écrivent ton nom.
Dès l'aurore s'efface le rêve inachevé,
Le regard encore rivé sur le timide levant
Et le songe rangé au ponant d'une nuit d'été.
Pourtant, j'entends encore l'écho envoûtant
Du tam-tam du pays derrière les océans
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Donner
Donne, donnons, donner
Pour un geste, il est sourire
Une main qui se signe
Un regard qui séduit
Une voix qui réchauffe.
Donne, donnons, donner
Un mot simple qui se conjugue
A tous vents et temps de l'espoir.
Six petites lettres trop chétives
Quatre consonnes et deux voyelles.
Donne, donnons, donner
Donner, six lettres en forme de don
Qui s'aiment et se tiennent la main
Même quand il n'y a rien, plus rien
Qu'un peu de tendresse et d'amitié.
Donne, donnons, donner
Un simple mot, même sans vouloir dire
Un signe de la main ou un regard
Et une vie qui s'annonce petit à petit
Un mot dans une petite voix magique.
Donne, donnons, donner
Un petit bout de pain à l'enfant nu
En errance dans des rues du Caire,
Et un peu de chaleur au vieillard
Qui s'éteint pour une autre demeure.
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Deux dates simplement
Voici une vie
Ce qu'il reste d'une vie
Apparence
Stèle de marbre
Stèle macabre
Posée
Le temps passe
Vite
Le souvenir trépasse
Oubli
C'était une vie
Une simple vie
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J'ai tendu un fil,
entre lune et soleil.Arc d'étincelles
Nuit mêlée de jour.J'y ai accroché la terre,
afin qu'elle s'assèche.Les larmes toutes échappées
Gorges et rivières vidées.Tout est sec, à jamais
désséché bientôt poussière.Le magma soudain stérile
durci comme une stèle.
Eclipse, à mon port,
J'attache un fil.
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Rêves, rêves, rêves
Univers de brume au quotidien
Rêves, rêves, rêves
Atmosphère de spleen sans lendemain.
Nuit brouillée au rythme d'un saxo
Musique velours étouffée sous un drap
Effleure ma peau telle une dulcinée.
Notes cuivrées dans ma nuitée
J'effeuille des pétales de pensée
Sonate au ponant d'une nuit d'été.
A l'habitude ,ivresse nocturne,
Alcool distillé, Cigarettes consumées,
Volutes de fumée, free spleen
Symphonie pour un rêve illuminé
Lumière sous la voûte étoilée,
Transparence du voile soulevé,.
Partout dans les rêves de l'insurgé
Le fier vertige du funambule
Et l'image du poète assassiné.
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